La simulation en santé trouve ses origines dans la mise en place de la formation par la simulation dans les domaines à risque. Cette méthode pédagogique innovante, désormais incontournable, place donc la sécurité du patient au cœur même de sa raison d’être, en ayant pour objectif principal de réduire et limiter la fréquence des erreurs médicales. Elle permet incontestablement, d’améliorer la qualité et la sécurité des soins apportés aux patients, et répond à une obligation éthique: « Jamais la première fois sur le patient ».
Pour répondre à ces enjeux et objectifs, nous avons souhaité développer un centre de simulation d’envergure qui couvre l’enseignement de l’ensemble des métiers de la santé par simulation : organique, synthétique, virtuelle, patient standardisé…
- La simulation synthétique consiste en l’utilisation de simulateurs procéduraux ou de mannequin grande échelle afin d’assurer l’acquisition de la technique et la répétition du geste.
- La simulation virtuelle, dite également électronique, a pour but l’apprentissage des protocoles de soins. La simulation virtuelle peut se faire via des interfaces dites non naturelles telles que le patient virtuel ou le serious game, ou via des interfaces dites naturelles telles que des équipements médicaux reliés à un ordinateur simulant des données ou des simulateurs de dispositifs médicaux par exemple : échographe, fibroscope, coelioscope.
- Le patient standardisé correspond à une autre technique de simulation médicale. Le patient standardisé est une personne entraînée à reproduire l’histoire, les signes cliniques, la personnalité et les réactions émotionnelles d’un patient réel. Cette technique de simulation est utilisé par exemple pour l’apprentissage de la communication soignant-soigné, pour l’annonce de mauvaises nouvelles, pour la médecine de catastrophe avec victimes multiples, et bien d’autres situations.
- Il existe une autre technique de simulation dite la simulation hybride, elle correspond au couplage d’un patient standardisé ou un acteur avec un système d’entraînement (comme par exemple un bras de perfusion, …). Bien évidemment un patient standardisé ne va jamais être perfusé mais si le scénario le nécessite un dispositif adapté sera installé sur le bras du patient standardisé pour permettre le geste.